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Il reprend son activité de peintre, mais malgré les assurances des derniers médecins le doute s’est installé à tel point qu’un ulcère endormi depuis des années se réveille et se termine 15 mois plus tard par une hémorragie interne. Son médecin habituel ne se rend même pas compte de sa dégradation et le soigne pour des problèmes de circulation du sang. Un autre médecin consulté le fait hospitaliser d’urgence. On est fin 87 et Roger échappe de peu à la mort. Cet événement montre bien que l’épisode du poumon le travaille mais il n’en parle pas et personne dans ses proches n’imagine ses noires pensées. La vie continue et le succès de l’école est toujours là mais Roger prend moins d’élèves en particulier les enfants qu’il accueillait volontiers en 81. Début 91 sa santé se dégrade lentement et en quelques semaines il éprouve de plus en plus de difficultés pour marcher et surtout pour s’exprimer. Le médecin qui l’a soigné en 87 est à nouveau consulté. Des examens sont pratiqués, électroencéphalogramme, scanner cérébral et le diagnostic tombe : tumeur au cerveau. Nouvelle hospitalisation le 26 avril veille de ses 71 ans. L’opération est pratiquée quelques jours après et malgré les dires des médecins sur le succès de l’opération il reste incapable de prononcer une parole et reste couché en salle de soins intensifs. Le 13 mai, les médecins découvrent un anévrisme qui risque de céder d’un moment à l’autre et refusent de l’opérer. Le 14 mai 1991 à 11h 20, il décède d’une rupture d’anévrisme. |
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