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C’est petit, il n’a pas plus de place que dans son atelier du quai des Tanneurs.
Un projet lui tient à cœur depuis des années et il n’a pu le réaliser faute de place ; c’est la création et l’animation d’un atelier école où il pourrait transmettre son savoir à des élèves. Cela reste un projet pendant quelques mois. Quelques mois après son arrivée rue du Château, des pièces à côté de celle qu’il occupe, se libèrent en 1981 et il obtient de son nouveau propriétaire la possibilité de les louer. Il peut donc s’agrandir et démarrer ainsi cette école qu’il animera jusqu’en 1991. Le succès est immédiat et nombreux sont, aujourd’hui, ceux qui se rappellent sa patience pour expliquer, ré expliquer et transmettre de cette passion a ces futurs artistes. Cette nouvelle étape de sa vie l’oblige à évoluer dans sa peinture ; difficile d’enseigner le dessin, la perspective, l’harmonie des couleurs et de ne pas travailler soi même dans le même sens. Sa peinture redevient figurative et la richesse de sa palette augmente. Les teintes deviennent plus vives et il abandonne la brosse pour peindre exclusivement au couteau. Fini la période des couleurs cassées parfois ternes. Même les paysages sans soleil pluvieux et brumeux éclatent de luminosité. Les couleurs sont vives, intenses, violentes. En 86 des problèmes de santé l’éloignent de son atelier pendant quelques semaines. Il échappe à l’ablation d’un poumon qu’un médecin / chirurgien anti tabac voulait pratiquer. Des examens complémentaires et d’autres médecins plus sereins jugent cette opération inutile. |
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