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Est Républicain du 15 décembre 1989

Roger Clavequin : une palette plus vive

Vert, bleu, orange, rose... la palette de Roger Clavequin est éclatante. Plus vive qu'il y a quelques années. Aujourd'hui, ce peintre connu de tous les Montbéliardais, a abandonné aquarelle, peinture en pâte, acrylique, émaux, vitraux... pour se consacrer essentiellement à l'huile. «Je ne sais pas ce que je ferai demain... ", confie-t-il.  Travaillée au couteau, la pâte donne une impression de facettes multiples. Paysages du Haut-Doubs, Goumois en particulier, fermes, sapins, neige, prennent un relief coloré. De l'abstrait, Roger Clavequin est revenu au figuratif. Deux raisons à l'origine de ce revirement :  

les vieux toits de Montbéliard qu'il a redécouverts et qui lui en ont re- donné le goût, et l'école qu'il a ouverte en 1982, qui l'a amené à retrouver le figuratif pour l'enseigner à ses élèves. Parmi ses toiles les plus récentes, citons en particulier des cerisiers à fleurs appelés encore prunus, explosant de rose. Une découverte qu'il fit en montant à la Citadelle.  On peut voir l'exposition de Roger Clavequin, jusqu'au 7 janvier, à son atelier-galerie, 3, rue du Château à Montbéliard, tous les jours de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h (dimanche après-midi compris).

Le peintre avec une de ses oeuvres récentes.